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Par Cruella dans Au régal des vermines le 25 Avril 2024 à 09:40...sont les moins sexy : c’est la grosse farce, la cavalerie comique de grosse salope déguisée. Il ne faut penser qu’à soi, si on veut rentrer dedans quelqu’un, vraiment, pour toujours. Physiquement, ça ne veut rien dire de passer par les autres pour se faire plaisir à soi. On n’excite...
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...se lasser D’être à soi toujours égal ? De moi mon âme est en quête Mais je bats la campagne, Fasse le ciel qu’elle Ne me trouve jamais. N’être qu’un est une geôle ; Être moi, c’est n’être point. Dans la fuite je vivrai – Pourtant bel et bien je vis. Fernando...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 9 Janvier 2024 à 09:20...collisions, les palpitations, les évanouissements. Ma mémoire est un bazar de syncopes. Ce qu’on a vécu n’est qu’un exemple de ce qu’on a senti, l’ensemble des résolutions d’une vie à faire. Mon grand défaut a toujours été de faire comme si la vie n’existait pas. Cette vie...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 3 Janvier 2024 à 09:40...l’octosyllabe, les périphrases en chapelet qui, par accumulation, provoquent le délire, bouts d’îles de phrases elliptiques et tous ses clichés dangereusement tentants… Le problème, c’est qu’il y en a encore qui ne voient en lui qu’un excellent trafiquant de mots. Pour eux, c’est...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 17 Décembre 2023 à 09:40...xénophobie banale. Le Juif n’est pas l’« Étranger » dreyfusard, le perturbateur révolutionnaire : le Juif est une interrogation psychanalytique. Il est aussi normal qu’un goy ne saisisse pas les mobiles d’un Juif qu’un Juif revendique le droit que « tout » soit juif un jour ou...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 29 Septembre 2023 à 09:20...Sade, voilà ce que je suis. Le marquis est pour moi l’idéal politique. Celui qui a eu la vraie « vision ». Moi, je ne suis qu’un affreux provocateur inadmissible, jouant sur la friction des degrés… Je suis un homme d’affaires du lyrisme. Ni sceptique, ni partisan, ni porte-parole,...
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...pour ceux qui sauront demeurer solitaires. Ce qu’on appelle le vice d’une époque n’est au fond qu’un plaidoyer pour notre faiblesse. A y bien regarder, les maux les plus incompréhensibles viennent toujours d’une petite erreur commise par lâcheté et par étourderie. Il n’y a pas...
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...éclabousse de cristal. Toute la chambre est imprégnée De langueur — délicieux remède ! Penser qu’un si petit royaume A englouti tant de sommeil. Il n’y a qu’un peu de vin rouge Et qu’un peu de soleil de mai — La blancheur des doigts les plus fins Émiette le...
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...sans doute, quand le poème lu se trouvera devant vos yeux. Il ne demande rien ! Oubliez-le, oubliez-le ! Ce n’est qu’un cri, qu’on ne peut pas mettre dans un poème parfait, avais-je donc le temps de le finir ? Mais quand vous foulerez ce bouquet d’orties qui avait été...
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...difficile. Il faut craindre la paresse et la fatigue, non seulement parce qu’elles vous affaiblissent mais aussi parce qu’un certain orgueil vous pousse à vouloir les ignorer, à agir comme si elles n’étaient pas, et vous fait ainsi commettre les pires bêtises. – Sensualité... Je ne...