• VII - BÉATRICE ENCULÉE (2) 4/4

    Celles qui me font marrer ce sont les Fines Bouches ! Ah les fumières ! Qui se plaignent que les hommes ne sont plus excités, elles font les difficiles, elles râlent salement que les types magiques soient introuvables, elles osent affirmer que les queues pour les queues ne les intéressent pas : elles pratiquent la prétendue attente du Messie de valeur, la Tête du nœud, le quillard évolué ! Et ce sont les premières ensuite à tomber facilement entre les couilles de n’importe qui, à se mettre à l’ombre de n’importe quel zob « sympa » et frémissable, par euphorie, bêtise, bien aise, dépit… C’est l’âge où elles commencent à rentabiliser le sexe, avant le cafard solitaire de la quarantaine, avant la reddition, le mariage avec le dernier venu… Il suffit d’écouter les légendes des femmes, leurs tables des matières, leurs cours de bourses ! Pour ces conasses, l’or c’est la vitesse. « Il tire vite ! » Voilà la médaille ! « Oh ! oui ! Hyper ! Il tire vite ! » : c’est l’épatance. Les femmes qui veulent jouir (on ne sait pas très bien ce que peut ressentir une femme qui jouit, mais enfin…), ce sont les femmes qui veulent qu’on les tue : elles connaissent en principe le coup du lapin qui leur faut. Quand elles vous le supplient, c’est dur de se retenir : on a bien envie de les laisser en plan à la « quatrième », aller se finir dans le lavabo pour les humilier un peu. L’homme est trop bon… Ce qu’elles veulent, c’est qu’il tire vite : elles l’assistent dans sa manœuvre, sa gymnastique pour jouir, son « Climax Building » ! Ce sont les mêmes, les féminardes, elles revendiquent le matin alors qu’elles se sont fait avoir toute la nuit comme des sous-larves en se faisant les complices des Tarés qui tirent vite ! Elles ne s’en aperçoivent même pas ! Trop bouchées et débouchées ! Ça, c’est l’avilissement suprême. Mais celui-là passe très bien : la plupart des gerces baisent avec des types qui, par peur de ne pas jouir (si écœurés depuis quinze ans par le gigantesque sexycide), se branlent avec leurs corps, des camoufleurs bien excusables qui pensent à autre chose et qui se passent le vagin autour du nœud comme un cache-nez, glissent dans la fente de la poupée gonflable vivante. D’où leur vitesse de croisière pressée par le Naufrage ! Tirages de cheminée ultra-prestes ! Scandale.
     Que penser alors de ces ordures femelles qui jouent le jeu, associées techniciennes ? Assistante scripte du Coït ? Elles s’en foutent pas mal de la torpeur, de la grâce pornographique, de la lente évolution des atomes fous, du sabbat des glandes, des laits qui halètent, des ascenseurs pour le chauffe-eau, du couscous des respirations !… Tout leur souci, c’est d’entrer elles aussi dans le simulacre rapide, le T.G.V. du point « J », la « précipitation » du faux orgasme à tout prix. Les femmes maintenant, quand elles commencent à faire l’amour, elles ne quittent pas des yeux la Cigarette qui les attend. C’est la carotte.
     Toutes les misères sexuelles sont dues à l’effort de simulation de la jouissance. Si on cherche à exciter l’autre, on est foutu. Les créatrices d’ambiances sexuelles sont les moins sexy : c’est la grosse farce, la cavalerie comique de grosse salope déguisée. Il ne faut penser qu’à soi, si on veut rentrer dedans quelqu’un, vraiment, pour toujours. Physiquement, ça ne veut rien dire de passer par les autres pour se faire plaisir à soi. On n’excite l’autre que si on montre qu’on veut jouir seul. Ce sont celles qui ont peur de ne pas jouir qui réveillent tout l’immeuble !
     Si le Tireur Vite se double d’un Père en dents de scie, c’est l’idéal : elles croient en tomber amoureuses, elles croient que c’est ça qui va leur faire croire de croire jouir ! Le Lucky Luke ne suffit pas, ce qu’il faut, c’est un gars qui exerce une pression, mais une pression irrégulière : un jour macho, un jour agneau… Entre les deux les couilles balancent, le Cœur se grise à cette escarpolette : c’est l’accrochage ! Constat, remboursement, fourrière, on n’en parle plus.
     Certaines persuadées qu’elles excitent tout le monde. Elles sont tout à fait insatisfaites : elles recherchent le plaisir et ne le trouvent jamais. Ou d’autres contentes de leur sort (la vie ne s’est pas trop mal passée pour elles). Ou encore des névrosées qui se complaisent dans leur névrose, qui intellectualisent leur sensualité, qui sont bien raisonnables, qui se servent de leur cul pour faire chanter les hommes ; ou celles qui maquillent systématiquement leurs sentiments par instinct de conservation, par hantise de la sécurité ; celles qui baisent par standing esthétique ou social… Toutes les vraies malsaines pour ainsi dire. Les hommes s’y font toujours prendre : tant mieux pour leurs gueules ; de toute façon, dans le combat, quelles que soient les circonstances, je suis pour la femme. Elles ne nous annihileront jamais assez. Vous avez tant d’envieuses, de matérialistes qui font payer leur beauté, elles ne conçoivent pas qu’on puisse troncher gratis ! C’est merveilleux, toutes ces putes innocentes, non avouées, gambergeuses jusqu’à l’écœurement. Enfin, si ça les amuse !
     Quant aux femmes vraiment très belles, elles sont souvent complexées : elles ne veulent pas passer pour de belles bêtes, des connes splendeurs. Elles se sentent victimes de leur magnificence, elles hésitent à s’en servir comme une arme pour lutter, elles y crachent dessus pour paraître intelligentes : elles rentrent dans l’autre cliché, les philosophies du bord de Seine, les idées toutes faites des idées à se faire, les cours par correspondance de la réflexion, le rattrapage du Génie !…
     C’est comme ça qu’on met le revolver sur la tempe de Marilyn. Les femmes intelligentes, ce sont justement celles qui misent TOUT sur leurs atouts, quels qu’ils soient, et s’il s’agit de leur cul splendide, il faut l’arborer donc, parce que c’est ce qu’elles ont de mieux, il n’y a que ça qui devrait compter pour elles… C’est comme si moi je disais : « Oh ! Vous savez, la Littérature, il n’y a pas que ça dans ma vie ! Je sais faire autre chose ! »
     Il me semble que les femmes ne comprennent pas pourquoi elles excitent tant les hommes. Même les plus belles. Une femme doit se dire : « Je ne suis qu’un être humain après tout. » Gourance exquise ! Car la femme est plus qu’un être humain. L’homme n’est rien, c’est le porte-clé de la femme : une bonne brute qui cherche à décharger, d’une manière ou d’une autre, tout simplement… C’est donc ça qu’envient les femmes ? Alors que leur charme à la chat réduit à néant tous les efforts sudatoires de cette quiquette absurde. Le sort de l’homme n’est en rien désirable : triste drille qui clowne toute sa vie pour se « réaliser », qui coule la chemise pour décamer son âme à la con… Les femmes devraient se laisser bien volontiers dorloter, comme des poupées de satin, petits êtres fragiles qui pilotent les gros requins dégueulasses, qui en font ce qu’elles veulent de cette ignoble machine à enfoncer qui est de toute façon depuis et pour toujours sous sa domination totale, sans effort, avec tous les avantages possibles. Ce doit être si extraordinaire d’être un objet de convoitise et de luxure, de se sentir née pour ça, de ne rien avoir à faire de cette vie pourrie, de ne pas se salir les mains, de rester en dehors de toute responsabilité, gratuite, inutile, libre… Une femme ne devrait en aucune façon se sentir honteuse d’être monnayée. Comme un titre en Bourse. Elle devrait mettre le prix d’ailleurs. Je vois très bien une étiquette comme ça pendue à un poil : 600 millions.
     Bientôt ce sera notre tour, puisqu’elles veulent nous relayer à la tâche mâle, jouer les indépendantes exerçant tout ce que l’homme exerce (elles ne doivent rien aux hommes mais elles en font l’apologie en croyant les humilier)… On va devenir les potiches désirées, les bites en vitrine qu’on viendra choisir, les godemichets vivants pour ces dames à cigares ! Plus rien à foutre ! Moi, ça ne me changera pas beaucoup : j’ai toujours vécu comme une femme : toilettes, musées, musiques, promenades, jouissances, légèreté, cinéma, théâtralisme, conversations… Mais les autres ! Que de vacances subites ! Que de projets ! La retraite dès l’examen intra-utérin : « C’est un garçon ! Il fera du canevas ! »

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