• Vicarious ()

    Cette chanson, dans son ambiance, est assez proche des précédents albums de Tool et sert un peu de "lien" avec le nouvel opus. Ce qu'il faut savoir avant tout, c'est que la mêre de Maynard James Keenan, le leader du groupe, est décédée relativement recemment, et que quasimment tout l'album 10000 Days y fait plus ou moins référence.

    Les deux premiers vers :
    "Eye on the TV
    'cause tragedy thrills me" (en gros, on peut traduire par "je garde un oeil sur la télé, car la tragedie me donne des frissons")
    Peuvent très bien réferer a la perte de sa mêre

    En fait c'est presque tout le premier couplet qui peut l'évoquer, ou il y'a aussi différentes morts de mere de famille possibles :
    "Killed by the husband
    Drowned by the ocean
    Shot by his own son
    She used the poison in his tea" ("tuée par son mari, noyée dans l'océan, tué par son propre fils, elle a utilisé le poison dans son thé")

    Il enchaine ensuite sur la fascination morbide des gens pour les faits divers sordides a la télé :

    "Don't look at me like
    I am a monster" ("ne me regarde pas comme si j'étais un monstre"), c'est normal de regarder la mort a la télé, c'est tres explicite dans les vers suivants, surtout :
    "'cause i need to watch things die
    From a distance" ("car j'ai besoin de voir les choses mourir d'une certaine distance")

    Et donc le fait de voir la mort fait vivre par procuration :
    "Vicariously i, live while the whole world dies
    You all need it too, don't lie" ("indirectement, je vis alors que le monde meurt, vous en avez tous besoin ne mentez pas")

    Toute la chanson se base donc sur l'hypocrisie humaine et le besoin de toujours regarder le maheur des autres, de loin en étant sur d'être protégé, et de s'en nourrir. Le fait de voir la souffrance d'autrui rassure.
    Et Keenan conclut cette chanson avec :

    "We all feed on tragedy
    It's like bood to a vampire
    Vicariously i, live while the whole world dies
    Much better you than i"

    ("Nous nous nourissons tous de tragédies, c'est comme le sang pour un vampire, indirectement je vis alors que le monde meurt... plutot vous que moi")

    Afin d'appuyer un peu plus sur l'égoïsme sordide de l'humanité.

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  • Diable : esprit ou expression du mal dans toutes les religions. Il est souvent représenté par une bête hideuse (l'animalité en l'homme), avec des dents de rapace (pour dévorer l'humanité), des cornes (symboles d'un certain savoir ésotérique), avec souvent une queue et des pieds fourchus ou griffus (toujours l'appartenance animale). De nos jours, la représentation des cornes pointues s'est adoucie, et l'on montre le diable avec deux excroissances rondes au-dessus de la tête...

    Représentation moderne du diable. Noter la main à quatre doigts au lieu de cinq (il n'appartient pas à l'espèce humaine). Les cornes pointues sont devenues deux ronds. Les griffes des mains et des pieds sont remplacées par des extrémités arrondies. 

    Une représentation classique du diable.
    Remarquer les cornes et
    les mains à quatre doigts.
     

    Représentation moderne du diable. Noter la main à quatre doigts
    au lieu de cinq (il n'appartient pas à l'espèce humaine).
    Les cornes pointues sont devenues deux ronds.
    Les griffes des mains et des pieds sont remplacées
    par des extrémités arrondies.

     
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  • Janvier

    Songes-tu parfois, bien-aimée,
    Assise près du foyer clair,
    Lorsque sous la porte fermée
    Gémit la bise de l'hiver,

    Qu'après cette automne clémente,
    Les oiseaux, cher peuple étourdi,
    Trop tard, par un jour de tourmente,
    Ont pris leur vol vers le Midi ;

    Que leurs ailes, blanches de givre,
    Sont lasses d'avoir voyagé ;
    Que sur le long chemin à suivre
    Il a neigé, neigé, neigé ;

    Et que, perdus dans la rafale,
    Ils sont là, transis et sans voix,
    Eux dont la chanson triomphale
    Charmait nos courses dans les bois ?

    Hélas ! comme il faut qu'il en meure
    De ces émigrés grelottants !
    Y songes-tu ? Moi, je les pleure,
    Nos chanteurs du dernier printemps.

    Tu parles, ce soir où tu m'aimes,
    Des oiseaux du prochain Avril ;
    Mais ce ne seront plus les mêmes,
    Et ton amour attendra-t-il ?

    • François COPPÉE   (1842-1908) *
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