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    Ils les connaissent eux, dans les coins, les secrets de l'opinion publique, les youtres qui dirigent l'Univers, ils ont toutes les ficelles en mains. Propagande, or, publicité, radio, presse, " petites enveloppes ", cinéma. D'Hollywood la juive à Moscou la youtre, même boutique, même téléphone, mêmes agences, mêmes youtres aux écoutes, à la caisse, aux affaires, et puis, en bas, rampant au sol, la même masse, plastique, imbécile, l'aryenne étendue de brutes bornées, crédules divisées, devant, derrière, autour, partout... L'immensité des viandes saoules, la moquette universelle râleuse et grouillante pour pieds juifs. Pourquoi se gêner ?... Comment éberluer, tenir dans les chaînes toutes ces viandes mornes ?... en plus des discours et de l'alcool ? Par la radio, le cinéma ! On leur fabrique des dieux nouveaux ! Et du même coup, s'il le faut, plus idoles nouvelles par mois ! de plus en plus niaises et plus creuses ! Mr. Fairbank, Mr. Powell, donnerez-vous l'immense joie aux multitudes qui vous adulent, de daigner un petit instant paraître en personne ? dans toute votre gloire bouleversante ? épanouissime ? quelque secondes éternelles ? sur un trône tout en or massif ? que cinquante nation du monde puissent enfin contempler dans la chair de Dieu !... Ce n'est plus aux artistes inouis, aux génies sublimissimes que s'adressent nos timides prières... nos ferveurs brûlantes... c'est aux dieux, aux dieux des veaux... les plus puissants, les plus réels de tous les dieux... Comment se fabriquent, je vous demande, les idoles dont se peuplent tous les rêves des générations d'aujourd'hui ? Comment le plus infime crétin, le canard le plus rebutant, la plus désespérante donzelle, peuvent-ils se muer en dieux ?... déesses ?... recueillir plus d'âmes en un jour que Jésus-Christ en deux mille ans ?... Publicité ! Que demande toute la foule moderne ? Elle demande à se mettre à genoux devant l'or et devant la merde !... Elle a le goût du faux, du bidon, de la farcie connerie, comme aucune foule n'eut jamais dans toutes les pires antiquités... Du coup, on la gave, elle en crève... Et plus nulle, plus insignifiante est l'idole choisie au départ, plus elle a de chances de triompher dans le coeur des foules... mieux la publicité s'accroche à sa nullité, pénètre, entraîne toute l'idolâtrie... Ce sont les surfaces les plus lisses qui prennent le mieux la peinture. On fabrique un Joseph Staline comme une Jean Crawford, même procédé, même culot, même escroquerie, mêmes Juifs effrontés aux ficelles. Entre Hollywood, Paris, New York et Moscou un circuit de bourrage continu. Charlie Chaplin travaille aussi, magnifiquement, pour la cause, c'est un grand pionnier de l'Impérialisme juif. Il est du grand secret. Vive le bon pleurnichage juif ! Vive la complainte qui réussit ! Vive l'immense lamentation ! Elle attendrit tous les bons coeurs, elle fait tomber avec l'or toutes les murailles qui se présentent. Il rend tous ces cons goymes encore plus friables, nouilles, malléables, empapaoutables, anti-prégugés ceci, anti-prégugés cela, " humanitaires " c'est tout dire, internationaux... en attendant je les connais bien ! qu'on les file en bottes ! à la juive ! arrangés aux petits obus ! Dans le fondu sentimenteux le Juif taille, découpe, ronge, effrite, empoisonne, prospère. Les malheurs du pauvre exploité, du calicot de chez Bader, du forçat de chez Citroën, Chaplin comme il peut s'en foutre, lui, plein de milliards... Vive l'excellente jérémiade ! Vivent les temps modernes ! Vivent les bons Soviets, bien youpins ! Rien ne résiste à la propagande, le tout est d'y mettre assez d'or... et les Juifs possèdent tout l'or du monde... des Monts Oural à l'Alaska ! de Californie jusqu'en Perse ! du Klondike à la Cité ! " Cité " ! " Lyonnais " ! guichets où se raccrochent, à geindre, ces sucrés de paumés d'Aryens ! le guichet des Lamentations ! L'armée des croupions surtendus ! La ruée vers l'or des emprunts mous ! Pleurer nourrit ! Pleurer fait fondre ! PIeurer c'est le triomphe des Juifs ! Réussit admirablement ! Le monde à nous par les larmes ! Vingt millions de martyrs bien entraînés c'est une force ! Les persécutés surgissent, hâves, blêmis, de la nuit des temps, des siècles de torture... L.es voici les fantômes... remords... suspendus à nos flancs... Léon Blum,... Hayes,... Zuckor.... Litvinoff,... Lévitan,... Brunschwig... Bernstein,... Bader.... Kérensky,... cent mille Lévy,... Chaplin le crucifié... Les Marx Brothers tragédiques... Nous avons fait trop de martyrs... Comment racheter tous nos crimes.... Nous les avons fait trop souffrir... Vite, faut qu'ils prennent tous nos boulots, tout notre petit pèze... Nos ultimes petits fifrelins. Il faut qu'on nous saigne encore... à fond... deux... trois... dix guerres bien atroces. Faut qu'on abatte toutes les frontières avec nos viandes de vaches aryennes... Trop justes à présent, les pogroms... pour nous, Nom de Dieu ! Tout pour nous !... Trop juste qu'ils organisent. C'est une bénédiction du Ciel ! Je me ferais tatouer le Golgotha, moi, pour me faire pardonner.
     Jéhovah créa les nations pour qu'elles soient immolées comme autant de victimes humaines en expiation des péchés d'Israël.

    "Bagatelles pour un massacre" *

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    "Nous avons fait hier et aujourd'hui une belle promenade ; j'ai vu des ruines, des ruines aimées de ma jeunesse, que je connaissais déjà, où j'étais venu souvent avec ceux qui ne sont plus. J'ai repensé à eux, et autres morts que je n'ai jamais connus et dont mes pieds foulaient les tombes vides. J'aime surtout la végétation qui pousse dans les ruines : cet envahissement de la nature, qui arrive tout de suite sur l'œuvre de l'homme quand sa main n'est plus là pour la défendre, me réjouit d'une joie profonde et large. La vie vient se replacer sur la mort ; elle fait pousser l'herbe dans les crânes pétrifiés et, sur la pierre où l'un de nous a sculpté son rêve, réapparaît l'Éternité du Principe dans chaque floraison des ravenelles jaunes. Il m'est doux de songer que je servirai un jour à faire croître des tulipes. Qui sait ! L'arbre au pied duquel on me mettra donnera peut-être d'excellents fruits ; je serai peut-être un engrais superbe, un guano supérieur."

    Gustave Flaubert, 1846

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