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    Dans la discothèque parisienne Le Palace, Thierry ARDISSON s'entretient avec l'écrivain Marc Edouard NABE, fils de Marcel ZANINI. Ils évoquent le choix de son nom, sa première apparition médiatique, très remarquée, dans l'émission "Apostrophes" pour son livre "Au régal des vermines" et s'attardent sur la façon dont il perçoit les "devoirs" de l'écrivain. Il lit ensuite un passage de son livre "La Marseillaise" et parle de son travail pour le journal L'Idiot international. Ils terminent l'entretien par une interview "Who's who" : Marc Edouard NABE donne son avis sur quelques écrivains dont Louis Ferdinand CELINE, Lucien REBATET, Maurice BARRES, Bernard FRANK... Images d'archive INA

     

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  • Bertrand Cantat est une brute qui a osé f rapper à mort une femme : nous sommes d’accord. Il n ’a d’au -tant pas d ’excuse qu ’il a laissé crever Marie Trintignant à c ôté de lui , pendant des heures , sans alerter les secours : nous sommes toujours d’accord. Il a même dissimulé au frère et au mari de sa victime la gravité de son état , par lâcheté et immaturité impardonnables : nous sommes encore d ’accord . Et puis, c’est tout. Après, on ne peut plus être d’accord. Surtout quand la mère de Marie, Nadine Trintignant , publie, deux mois jour pour jour après la mort de sa fille, un livre : Marie, ma fille (chez Fayard, bien sûr). Qu ’elle aie eu besoin d ’écrire pour soulager sa douleur et sa haine, on peut le comprendre, mais pourquoi n ’a-t-elle pas gardé dans son tiroir le manuscrit de ce texte dégoûtant ? Quand la comédienne était dans le coma à Vilnius, Nadine protégeait de ses mains, comme on couve un oeuf, le visage massacré de Marie, flashé par les paparazzi, tout en les traitant de « bande
    de chiens ! ». Aujourd ’ hui, après toutes celles qui ont été consacrées à sa fille starifiée, la mère tire la couverture de Paris-Match à elle, en posant à la une, sans honte ni pudeur . Où sont passés les chiens ? Nadine et ses chiens... Elle est tellement vérolée par quarante ans d ’idéologie social-
    iste qu ’elle reprend la terminologie l a pl us cynique de Mitterrand accusant la presse du suicide de Berégovoy en 93... Dans l’interview qu ’elle a donnée, comme dans son livre, Nadine ne nomme jamais Cantat, non pas pour se protéger juridiquement d ’ une accusation de violation de la présomption d ’innocence, mais pour le faire non-exister comme ce salaud a fait non-exister sa fille...
    C’est d ’ une puérilité même pas pathétique. Cantat existe, hélas. Et tous les amateurs de vraie musique savent bien que le premier drame de toute cette histoire, c’est qu ’il y ait eu en Fran ce des millions de cons pour adorer ce chanteur inepte et son groupe de débiles... Au point même qu ’il s’est trouvé des gauchos indécents pour lancer des appels à la solidarité (dans Le Monde, bien sûr) de leur « héros » en taule. Ça les
    emmerde tous que leur idole soit un meurtrier . Ça les oblige à se renier en tant que bien-pensants, et ça, dans leur saloperie, ils ne le veulent à
    aucun prix. « Cantat est des nôtres ». Ils veulent à toute for ce faire de Cantat un « frère ». D’après eux, ce crime ne lui ressemble pas, ça ne peut pas être lui, il est trop « bon » , i l est trop « pur », il a juste été un instant  le jouet tragique , shakespearien , racinien , bernsteinien , d’ une
    fatalité dégueulasse qui lui est étrangère. Quelle peur de l a réalité de la part de ces abstraits connards !
    Cette affaire est l’ un des p l us violents coups portés à la bien-pensance. Il ne s’agit plus seulement de reconnaître qu ’on peut à la fois être bien-pensant et ma l-agissant , mais de comprendre que c’est à cause de cette bien-pensance-même que le mal peut naître désormais. Il faudra bien approfondir cette vérité : le vrai mal aujourd ’ hui vient toujours d ’ un excès de bien-pensance . Cher chez bien . Voilà pourquoi ce fait divers
    gêne tout le monde. On sait bien qu ’on est loin d ’ une histoire d ’amour fou romantique qui a mal tourné, d’ une tragédie roméo-juliettesque pour journaux féminins qui branlent si bien leurs fleurs bleues au fantasme fusionnel malsain ... L a belle et le rebelle... Non ! Le passage à tabac de l’actrice « éthérée » par l e « poète » du rock n ’est pas un accident . Il a été nourri par plus de deux générations d ’ encrassage
    intellectuel , de mauvais goût artistique , de politisation bidon , bref ce soudain tabassage est l’ex pression d ’ un matraquage ancien . Ce
    bourrage de gueule vient d ’ un bourrage de crâne ! Marie est le fruit d ’ une culture particulièrement répugnante et Bertrand aussi : voilà pourquoi dès qu ’ un peu de sentiment réel (la jalousie) surgit, une simple pulsion bêtement humaine, ancestralement barbare, trop mal refoulée
    depuis des lustres par un discours fallacieux sur le rapport entre les hommes sur cette planète, ça ne peut qu ’aboutir à une explosion meurtrière.
    L’Affaire Cantat/ Trintignant , c’ est l e dernier soubresaut de l’esprit de mai 68. Ultime avatar du soixante-huitardisme !...
    Ceux qui reprochent à sa mère « Nadine-la-Haineuse » d ’ avoir changé depuis l’époque hippie où elle prêchait l’amour des autres n ’ont pas compris qu ’elle était déjà comme ça. Comme d ’ailleurs les sectaires de sa génération qui croient qu ’en faisant leur petite révolution d ’étudiants, ils étaient tous généreux, évolués, révoltés et antibourgeois ! Love and Peace cachait Hate and War : on le voit bien aujourd ’ hui dans tous l es
    domaines. Grâce à cette pénible affaire, il apparaît au grand jour qu ’ une gauchiste célèbre pour ses engagements humanistes, en principe au-delà de toute mesquinerie, et à priori affranchie de toute réaction primaire, peut se révéler dans sa légitime souffrance viscérale de mère, comme la pire « fac ho ». Elle n ’est pas loin de réclamer la peine de mort pour l’assassin de sa fille, ce qui est assez logique pour une des premières
    partisanes du droit à l’avortement . Dire qu ’il y a quelque mois, tous les médias au garde-à-vous se scandalisaient du livre de Brigitte Bardot , considéré comme un bréviaire de haine franchouillarde « lepeniste » ! Et aujourd’hui, les mêmes font toute la pub qu ’il faut à celui de Nadine
    Trintignant ... Pourtant , il pue vraiment , celui-là. Et pas seulement le deuil commercial, mais les entrailles mal lavées. Car il est clair que la mère fait un transfert total sur sa fille, elle la bouffe, elle est en pleine possession , celle-là même que cette donneuse de leçons reproche à son gendre pas idéal d’avoir confondu avec l’amour... Elle projette, elle ne tourne pas : c’est une projectionniste, pas une cinéaste ! Pour elle, les
    enfants de Marie sont les siens, elle avoue d ’ailleurs qu ’il lui arrive de prendre son propre fils pour le frère de ses petits-enfants. Quant au père, le seul grand homme de cinéma de la famille, et manifestement « amoureux » de sa fille depuis toujours, il est trop écrasé par sa mégère liftée pour
    avoir droit à la parole... Ô glissements d’identités in ces tueuses ! Les gens ne semblent pas conscients de leur ignominie.
    L’aveuglement de la mère est tel qu ’elle ne comprend pas quand Marie, quelques jours avant la nuit fatale, lui lance un SOS si g né « ta fifille battue ». Nadine est tellement narcissique qu ’elle pense que c’est à elle, sa mère, que Marie fait allusion , et se sent presque coupable de l’avoir « battue » moralement. Elle percute trop tard que sa fille est la victime du type sombre dont elle s ’est amourachée ! Victime de l ’ autre .
    « L’ autre » , l e « meurtrier » , « lui » , l e nom manque. D’ailleurs, appeler Cantat « l’autre » et le haïr rappelle l a « haine de l’autre », expression préférée des socialistes pour dénoncer la politique « nauséabonde » contraire à celle, si amoureuse d ’ autrui qu ’ils ont professée toute leur vie. Nadine Trintignant a fait toute sa réputation sur la compréhension des autres et la grandeur d ’âme, et elle se conduit comme la dernière des beaufs haineuses qui devrait sérieusement remettre en question toutes les théories démagogiques dont elle et les siens
    ce sont faits les chantres depuis plus de trente ans.
    Le manichéisme ordinaire de notre société fait qu ’il faut choisir son camp entre les Cantat et les Trintignant comme il fallait choisir entre Bush et Saddam Hussein au temps de la guerre en Irak . M ais le « clan Cantat » est achalandé des mêmes esprits pourris par 68 que le « Clan Trintignant » ! Il est crucial pour le premier de soutenir Bertrand par ce que, malgré son crime, il reste un artiste engagé tolérant superintègre
    politiquement par fait ... Et il est vital pour l’autre de cacher à tous la nature tourmentée et difficile de Marie, qui, malgré son « hystérie » supposée, doit devenir une espèce d ’icône des femmes battues.
    Quelle indécence ! Seuls les lituaniens de Vilnius gardent la tête froide. Pour eux c’ est juste une histoire de viandes qui saignent . D’ ailleurs
    n ’est-on pas dans ville natale de Soutine, le grand peintre des carcasses pantelantes de sang ? P as beaucoup d’amour là-dedans. Ni de dignité. Un seul personnage reste admirable, c’est Kristina, la femme de Bertrand Cantat . Il faut voir comment elle parle de lui et comment elle par le
    d ’elle, je veux dire de Marie qui lui a piqué son mari (c’est dans son nom). Quelle noblesse ! Et quel amour surtout. Par ce qu’il n ’y a que ça au fond qui intéresse ceux qui se passionnent pour ce drame, et ils ne le voient jamais là où il est ... L’ amour , le vrai , pas celui qui relie
    visqueusement comme de la guimauve merdeuse amants et maîtresses, frères et sœurs, ex et futurs, et même enfants... Non , l’amour comme on n ’en fait plus : désintéressé, totalement , qui ne connaît pas l’égoïsme : l’amour de l’autre avant le sien . Le plus beau geste de toute la tragédie, le seul réellement dostoievskien (à la Sonia !), c’est lorsque Kristina dévale les escaliers du palais de Justice de Vilnius, au milieu des
    flics et des journalistes qui poursuivent Cantat ramené rapidement dans sa cellule. Alors que sa Marie agonise toujours à l’ hôpital, Kristina, sublime cocue, a juste le temps de lui crier : « Elle vit , Bertrand , elle vit encore ! »

    M a r c - É douard Nabe *

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  • Occident ! Que l’ homme est donc devenu primaire en ces temps de haute  sophistication technologique ! Du moment que l’américanisation rend plus confortable sa vie quotidienne, il est pour . Si demain l’idéologie yéménite ou soudanaise lui donnait des avantages sociaux, si la dictature d'un tyran arabe se répercutait avantageusement sur l’ augmentation de sa retraite, il serait pour à cent pour cent. Voilà pourquoi je ne suis pas réactionnaire mais révolutionnaire. Les nouveaux réacs au fond ne peuvent pas piffer les Arabes. Ils les confondent facilement avec ceux qu ’ils appellent des «Beurs » et pour eux tous les Noirs sont des « Blackos » Oui , chaque attentat est un attentat , non pas à la pudeur , mais pour la
    pudeur !L’intello décadentiste, adepte de Brett Easton Ellis, qui a une paille de coke dans une narine et un godemiché dans l’autre, qu ’est-ce qu ’il veut finalement ? C’ est se vautrer dans le « rien ne vaut la peine » et surtout se faire bien enculer par le plus fort . Aujourd’hui  le plus fort , c’est Bush . Ce sont tous des petits dandys puceaux en culés par Bush , embushisés jusqu ’ au trognon , et qui en redemandent. A cause du gauchisme abhorré, les petits cons pro-occidentaux d’aujourd’hui dé fendent l e pouvoir blanc. Ce sont des Ku-Klux- x-Clones fabriqués à l’image des pires mecs de la droite classique. Quand ils attaquent les Français, c’est uniquement par ce qu ’ils les méprisent de se faire baiser par le Tiers-monde, alors que pour quelques voyous maghrébins qui circulent dans les banlieues, vous avez des millions de « vrais » Arabes qui attendent dignement de crever des bords du Nil jusqu’à ceux de l’Euphrate. *
    Quand nos nouveaux -réacs rendent hommage - ah les hommages ! - aux bons écrivains d’antan , c’est toujours pour leurs idées inadaptées  aujourd ’hui et jamais pour leur talent . Ils idéologisent des artistes qui ont eu à un moment donné des idées politiques, au lieu de montrer qu’ils ont compris leur message artistique lancé dans une époque politiquement donnée . Nos écrivains anti-conformistes branchés ne veulent pas
    s ’encroûter comme des camemberts dans l’ hexagone, non , mais quand ils fuient la Fran ce, c’est pour aller en Irlande ou au Canada, jamais à Nadjaf ou dans la bande de Gaza ! Ils se paient encore le luxe d ’ une réputation de « politiquement incorrect » sur le dos des pl us
    pauvres. Tout ce qui a annoncé cette guerre, la façon dont elle a été accomplie, et tout ce qui se passe depuis, est, non pas scandaleux
    mais impardonnable, je dirais même au sens chrétien du terme. Il n ’y a au c une excuse à chaque action . E t si on affirme le contraire, il faut le prouver . C’est trop facile de noyer le poisson en disant que les Américains avaient de bonnes raisons d’avoir tort. Je ne me servirai même pas de ma propre expérience pour réfuter tous les arguments . C’est tellement énorme que le fait d ’y être allé et d ’ avoir vécu l a guerre ne semble ajouter aucun poids aux propos de celui qui sait de quoi il parle. *
    Je l’ai bien vu à mon retour , l’indifférence était peut-être encore pl us forte qu’avant la guerre. La déception finale, ces porcs d ’occidentalistes ont osé la mettre sur le dos des Irakiens alors que je savais déjà moi, là-bas, sur place, que Bagdad allait être bradé, que l a victoire serait achetée par les Américains lâches, peureux et incompétents. Les occidentalistes se permettent d ’ inverser l a tendance ! Ça va jusqu ’ à dénoncer les vilains attentats «terroristes » des Irakiens qui actuellement ne font que résister à l’occupant - et mieux que les Français en 40. J’ai été suffoqué à mon retour de voir tous ces regards vides ou fuyants, ces gens déconcernés, ces sourires qui glissent sur le côté et puis toutes les vestes qui se retournent . A près avoir cru un instant que la guerre durerait longtemps, les mêmes petits prophètes pérorent qu ’ils l ’ avaient bien dit . Il s osent vanter l a puissance militaire des Américains, leur victoire écrasante , leur succès tactique alors qu ’il a suffi à ces minables d ’ouvrir —clic, clic — une mallette pleine de dollars pour gagner (provisoirement) la partie. J’ai même entendu ici des cons sans honneur trouver que c’était très bien , que pour une fois l’ argent avait servi à quelque chose, à épargner des morts, les morts américains bien sûr , et que grâce à cette négociation secrète entre Rumsfeld et les généraux félons de Saddam , la guerre avait été rapidement gagnée avec le moins de morts possible et qu ’ainsi on pouvait sortir au plus vite de tous ces problèmes d ’Arabes qui font chier tout le monde. Je vous le dis, l’escalade de l’indécence n ’a
    plus de limites. Ça grimpe, ça grimpe de jour en jour . Personne ne dit rien et quand quelqu ’ un dit quelque chose, c’est pour ne rien dire. On contourne les questions, on évite les évidences. On connaît la vérité et on reste passif devant son viol. Tout le monde savait que l’Amérique viendrait en Irak, non pour le libérer mais pour l’occuper . C’est fait , ils l’occupent , ça se passe très mal et le reste du monde trouve ça normal.
    Mon l i v re Printemps de feu a été totalement boycotté par les médias français qui semblent tous de connivence pour redorer l’ image de l’Amérique . Même moqueusement ( Schwarzenegger , et c. ) ! Mais je me fous complètement de faire la promotion de mon livre. Je n ’ai pas non pl us cette indécence. Il y a d ’ un côté les hommes de lettres et de l’ autre côté les êtres de l’Homme. Ça me fait rire de sa voir
    que le jour même où la guerre en Irak s’est déclenchée, c’était l’ouverture du salon du livre. Ça dit tout. Intellectuels et écrivains,
    pacifistes ou bellicistes, faisaient la paix, le temps d ’ un tiède raout dans l’infect milieu littéraire, alors que les premières bombes
    tombaient dans Bagdad sur de pauvres cons, dont moi. Je suis aussi parti pour ça, pour fuir les écrivains, et pl us généralement la culture. Comment peut-on se réclamer de Rimbaud ou de Pasolini quand on ne suit pas leur exemple, quand on n ’adapte pas leur expérience à celle  d’aujourd ’hui ! Je ne peux plus supporter ces pseudos-cultivés qui osent « admirer » Ezra Pound, Mishima ou Simone Weil et dont le comportement prouve qu ’ils ne vivent que pour être tout le contraire. Attitude misérable de petits ploucs sans envergure, incapables de se
    déplacer , de vivre les choses par eux - mêmes au lieu de parasiter la pensée des autres, de préférence quand ils sont morts. *
    Pasolini mépriserait ceux qui l’idolâtrent , lui qui n ’avait qu ’une idole, la réalité, lui qui allait justement dans ces pays orientaux pour voir de vrais visages enfin humains, anti-culturels, anti-industriels. Je suis sûr qu ’ aujourd ’ hui on l’ aurait retrouvé à Bagdad avec sa caméra. C’est très modestement en pensant à lui que je suis allé planter mon stylo dans un  jardin de Babylone.
    Hélas, il ne suffit pas de se rendre sur place pour éviter les clichés. Quand je lis dans Le Monde le reportage de Mario Vargas Llosa , cet écrivain surestimé d ’Amérique latine qui a osé visiter l’Irak une fois que tout était bien fini pour passer des vacances de « g rand écrivain sur le ter-
    rain », il y a de quoi vomir . Tout ce qu ’il a vu là-bas, lui le nanti d’une Amérique latine en décrépitude, c’est exactement ce qu ’il savait déjà avant de partir . Comme beaucoup , il n ’est venu que pour confirmer son idéologie. Il pleurniche sur les Kurdes, il donne la parole aux victimes de Saddam H ussein , il s’inquiète de la montée du chiisme dans les villes saintes et admire la volonté culturelle de quelques opposants
    paumés ! Voilà, c’est le maximum qu ’ un écrivain officiel, super bien-pensant, exotique pour les franchouillards, peut atteindre dans sa vision du monde d ’aujourd’ hui. Il est vérolé par une idéologie de dissident universel qui ne comprend rien , et à qui on déroule un tapis rouge pour l e dire . Indécence et dissidence. La pudeur manque. Il ne faut pas s’étonner que ce soit à coups de bombes que certains cherchent à l’imposer . Oui, chaque attentat est un attentat , non pas à la pudeur , mais pour la pudeur ! L’Occident va crever . Il ne faut pas essayer de l e guérir . Au contraire . Euthanasie ! Euthanasie sans scrupules ! *

    Propos recueillis au magnétophone par Anne-Sophie Benoit , Octobre 2003

     

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