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Par Cruella dans Au régal des vermines le 13 Avril 2024 à 09:40...dans son vagin. Rien n’est plus immense que le bassin d’une femme. Je trouve la plupart des hanches très gothiques, énormes. C’est gigantesque, cette machine osseuse enrobée de muscles, de globes dont on peut épouser la forme avec deux mains pleines de frissons, ce roulement de caisse...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 28 Mars 2024 à 09:20...une espèce de sauvage sociable. J’ai toujours eu ce mélange d’indulgence et d’intransigeance. En vérité, c’est que je suis très optimiste pour les autres et très pessimiste pour moi. Je tolère pour eux des choses que je ne m’autoriserais jamais. J’ai une insupportable manie de...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 20 Mars 2024 à 09:50...les cimetières sont laids, heureusement : s’il y en avait de très beaux, ça donnerait envie d’y mourir. C’est leur affaire aux morts, ça les regarde : qu’ils crèvent dans leur éternité. La mort, c’est le moment où l’on meurt, après et avant ce n’est plus la mort, c’est...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 14 Mars 2024 à 10:00Le plus beau, c’est quand ils forment en fins d’après-midi de malodorants conclaves, des congrès, des cénacles dans les squares crépusculaires, dans les salles d’animation ou au débit de boisson. On dirait qu’on les a posés là. Dans les vieilles laines. Avec leurs avant-bras...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 10 Mars 2024 à 09:10...gentillesse des jolies dames, l’attention respectueuse du monde entier au service des vestiges. C’est épatant. Être vieux, c’est n’avoir plus aucune incertitude. Le vieillard, ce n’est pas n’importe qui. Il est menacé. À quatre-vingts ans, tout est permis ! Il n’y a plus cette...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 25 Février 2024 à 09:30...horribles entrecoupés de ses grossièretés, des énormes gros mots dont elle pave à chaque instant tous ses discours. C’est presque décoratif. C’est comme un frou-frou à l’agonie. J’ai l’impression quand je regarde ma mère de voir un carnassier qui se ronge dedans, qui se martyrise...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 21 Février 2024 à 10:00Ma mère, c’est une femme qui a d’autres soucis à fouetter que Monk, le vibraphone, les alexandrins, la nature morte, Ben Webster ou Léon Bloy. Haïssant fleurs et femmes, totalement fermée à toute poésie et extrêmement sceptique sur tout, sa force de caractère et sa fragilité de...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 17 Février 2024 à 09:40...passage et où il faut se laisser emporter sans rien retenir, en chiant surtout sur toute nostalgie ! La perfection est un miracle. C’est-à-dire une conne-rie. Il suffit qu’un moustique minuscule suspende soudain son vol bruyant et parcoure à pied les derniers cent mètres (pour lui ça fait...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 9 Février 2024 à 10:00LA LOCOMOTIVE DE VERRE Ma mère, c’est autre chose, c’est un autre genre. Le genre inverse. Mon père a été sa vocation, son œuvre… C’est à elle qu’il doit ses trente années d’ascension, ses trente glorieuses ! Quel T.G.V. conjugal ! Il ne mérite pas sa micheline, ce débile....
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 3 Février 2024 à 09:10...Il récolte ici la tempête de son « éducation », que je trouve pour ma part irréprochable. Il regardait ma mère me frapper, sans rien dire, mais c’est le type qui, lorsque j’avais fini un dessin, m’apportait un cahier. Quand le cahier était plein, dix cahiers. Et après les cahiers,...