• La fille morte

     

    En 1955, 10 ans après que les États-Unis aient lâché une bombe sur Hiroshima (Japon), le poète turc Nâzim Hikmet a écrit un poème. Une petite fille de 7 ans, morte dans cet instant horrible, y fait entendre sa voix. La traduction japonaise par Nobuyuki Nakamoto, « Shinda Onnanoko » (« la fille morte ») est souvent chantée lors des commémorations de cette atrocité. La guerre est abominable et devant l’élargissement du conflit, nous devons écouter de nouveau ses paroles, aussi belles qu’obsédantes :

    Je viens et je me dresse devant chaque porte
    mais personne n’entend le silence de mes pas.
    Je frappe, mais l’on ne me voit pas
    Car je suis morte, je suis morte

    J’ai 7 ans seulement, pourtant je suis morte
    à Hiroshima il y a longtemps.
    J’ai toujours 7 ans comme au jour de ma mort,
    Les enfants morts ne grandissent pas

    Mes cheveux se sont enflammés à la flamme tournoyante
    Mes yeux se sont éteints, ils sont devenus aveugles.
    La mort est venue, elle a réduit mes os en poussière
    que le vent a dispersée.

    Je ne demande pas de fruits, je ne demande pas de riz.
    Je ne demande pas de bonbons, pas même du pain.
    Je ne demande rien pour moi,
    puisque je suis morte, je suis morte

    Tout ce que je vous demande
    c’est que vous vous battiez pour la paix, pour la paix,
    pour que les enfants du monde
    puisse vivre et grandir et rire et jouer.

     

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