• Je croyais…

     

    J’étais partisan d’un remodelage total, fondamental, des sociétés d’hommes de la terre. Je croyais en la sagesse, en cette dose de raison essentielle qui doit se trouver dans chaque homme et qu’on n’a pas le droit de déguiser ; je croyais aux vertus de la confiance, à la chaleur du respect de l’individu pour un autre individu ; je croyais à la réalisation effective de la liberté, de la fraternité, de l’égalité, à l’éclosion vraie de ce qui se cache derrière ces mots. Je croyais au bonheur possible pour chaque être vivant, suivant les aspirations de chacun. Je croyais – naïvement – à la construction possible de cette société, sur ces bases saines dépouillées de toutes manigances. Je croyais – bêtement – que certains hommes ne doivent pas fatalement profiter de millions d’autres pour que le monde tourne. Et j’avais en mémoire le souvenir de civilisations heureuses ayant vécu de cette façon, selon ces critères et que seules les puissances du profit avaient su renverser honteusement, alliées aux rêves de pouvoir de quelques pauvres irresponsables. Je croyais… le bonheur dans la tête, et pour chacun, pour soi, plutôt que le bonheur dans les mains, pour l’opinion que l’autre se fait de soi, pour la compétition sociale aux échelles de valeurs terriblement fragiles… Je croyais…

    "Vendredi, par exemple ..."  Pierre Pelot *

    « Raoult dénonce les «BLAIREAUX» de la médecine française devant l'Assemblée△Sco△ - D.O.P.E. »
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