• Comment l'amour me venait-il?

     

    Comment l'amour me venait-il?
    De l'extérieur. Un sourire éclairait le visage sérieux qui, un instant plus tôt, m'était encore étranger et les yeux se mettaient à parler. Je découvrais un charme inconnu jusque-là : la ligne des cheveux, la tiédeur des mains, l'odeur de son corps et de son haleine, sa voix. J'ai toujours été sensible à la voix et à expressivité du visage. C'est seulement après coup, par la force d'amour, que je pénétrais dans sa vie intérieure, que je l'acceptais et qu'elle devenait pour moi une source de bonheur. Je n'ai jamais tenu compte du "caractère" et des "goûts".
    Ces premières impressions venues de l'extérieur n'avaient cependant aucun rapport avec la beauté physique. Il n'y avait rien non plus de cérébral chez  moi, ni au début, ni lors de la période d'"adaptation". La faculté de s’adapter à été de tout temps l'une des sources du bonheur et je plains ceux qui ne l'ont pas connue. Il n'y a rien d’humiliant à "s'adapter". C'est la condition même de la félicité.

    "C'est moi qui souligne" Nina Berberova *

    « Juliette et Amélie Nothomb, sœurs de littératureWorld Champions Riccardo Cocchi and Yulia Zagoruychenko »
    Partager via Gmail

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :