• Partager via Gmail

    4 commentaires
  • Jamais le créateur ne s'était raconté de cette façon : assis à son bureau, bloc et feutres en main, Karl Lagerfeld croque les événements de sa vie et de sa carrière, en les ponctuant de commentaires et de bribes de récits intime, vifs, teintés d'autodérision et parfois même d'émotion. Après s'être dessiné dans sa tenue du matin - une longue chemise blanche à grand col en guise de tenue d'intérieur - il esquisse son enfance (sa maison, ses parents, ses vêtements déjà originaux...), ses premiers pas de couturier à Paris chez Balmain puis Jean Patou, avant qu'il ne devienne à partir de 1965 le grand mercenaire du prêt-à-porter et rencontre cinq ans plus tard l'homme de sa vie, le dandy Jacques de Basher...

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Le film d'Henri Verneuil réalisé en 1982, avecPatrick Dewaere : Paul Kerjean,Caroline Cellier : Hélène Kerjean,Charles Denner : Walter, le détective privé,Anny Duperey : Laura Weber, la maîtresse de Jacques Benoît-Lambert,Jeanne Moreau : Mme Benoît-Lambert,Jean Mercure : Holstein,Michel Auclai: Michel Saint-Claude, patron de GTI France.

    Paul Kerjean, journaliste, reçoit un jour un coup de téléphone anonyme. Son interlocuteur accuse Jacques Benoît-Lambert, un industriel, d'avoir reçu un pot-de-vin, pour céder à l'étranger une usine française. L'enquête de Kerjean confirme cette accusation.

    Il publie un article retentissant sur l'affaire et un scandale éclate. Le lendemain, on retrouve le cadavre de Jacques Benoît-Lambert qui s'est tiré une balle dans la tête.

    Henri Verneuil nous offre l'histoire d'un homme que son métier met aux prises avec une affaire qui le dépasse. Ici, le ressort n'est pas politique, mais économique : le journaliste Paul Kerjean, travaillant pour le quotidien La Tribune, démêle les mailles d'un imbroglio dans lequel GTI, une multinationale américaine, cherche à prendre le contrôle d'une société d'électronique française pour servir de façon détournée les intérêts d'un pays allié (on ne saura jamais lequel). L'enquête de Kerjean l'amènera jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale et des révélations peu flatteuses sur le passé de GTI.

    Henri Verneuil dénonce avant tous les dangers de la mondialisation, propice à l'apparition de sociétés aussi tentaculaires qu'inhumaines, dans lesquelles chacun n'est qu'un pion jetable à volonté, obligé de faire sans cesse du profit pour espérer survivre, au gré - et malgré - des gouvernements qui se succèdent ici et là.

    À ce titre, les paroles dans le film du président de GTI, qui désire voir graver sur sa tombe le cours de l'action GTI le jour de sa mort, trouvent leur écho dans l'inquiétude du journaliste qui constate avec fascination que les 30 premières entreprises mondiales font à elles seules le chiffre d'affaires annuel colossal de mille milliards de dollars...

     

    Partager via Gmail

    2 commentaires
  • (*)

    Partager via Gmail

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique