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On ne regarde jamais assez bien...
Si on regardait bien - mais on ne regarde jamais assez bien -, on remarquerait la jeune fille sur la gauche, celle qui tient un petit paquet. Parce qu'elle est belle, d'abord. D'une beauté simple qui éteint celle de ses deux compagnes, trop apprêtées. Parce que son rire cache mal son inquiétude, que son inquiétude cache à son tour bien mal son impatience. Et ainsi de suite. Tant de lumières superposées sur un visage, cela le rend obscur. Clairement obscur. Si on regardait encore mieux cette jeune fille, on verrait sur elle tous les signes d'une jouissance à venir - ce désordre savant dans le cœur, perceptible dans la rougeur des joues, dans la pâleur des lèvres et dans la brillance d'une chevelure, lavée il n'y a pas une heure. Elle s'est mise devant son miroir. A nous deux, ma belle. Elle à dû essayer plusieurs robes avant de choisir celle-ci, avec une moue de dépit. Elle est sortie de la maison sur la pointe des pieds, puis elle a claqué la porte d'entrée bien fort: je suis là. Je pars, c'est pour revenir.
Tags : bien, celle, assez, regarde, cache
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