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    Pâtisserie

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    Sens dessus dessous

    Actuellement,
    mon immeuble est sens dessus dessous.
    Tous les locataires en dessous
    voudraient habiter au-dessus !
    Tout cela parce que le locataire
    qui est au-dessus
    est allé raconter par en dessous
    que l'air que l'on respirait au-dessus
    était meilleur que celui que l'on respirait à l'étage
    en dessous !
    Alors, le locataire qui est en dessous
    a tendance à envier celui qui est au-dessus
    et à mépriser celui qui est en dessous.
    Moi, je suis au-dessus de ça !
    Si je méprise celui qui est en dessous,
    c'est parce qu'il convoite l'appartement
    qui est au-dessus, le mien !
    Remarquez... moi, je lui céderais bien
    mon appartement à celui du dessous,
    à condition d'obtenir celui du dessus !
    Mais je ne compte pas trop dessus.
    D'abord, parce que je n'ai pas de sous !
    Ensuite, au-dessus de celui qui est au-dessus,
    il n'y a plus d'appartement !
    Alors, le locataire du dessous
    qui monterait au-dessus
    obligerait celui du dessus
    à redescendre en dessous.
    Or, je sais que celui du dessus n'y tient pas !
    D'autant que, comme la femme du dessous
    est tombée amoureuse de celui du dessus,
    celui du dessus n'a aucun intérêt à ce que
    le mari de la femme du dessous
    monte au-dessus!
    Alors, là-dessus...
    quelqu'un est-il allé raconter à celui du dessous
    qu'il avait vu sa femme bras dessus,
    bras dessous avec celui du dessus?
    Toujours est-il que celui du desssous
    l'a su!
    Et un jour que la femme du dessous
    était allée rejoindre celui du dessus,
    comme elle retirait ses dessous...
    et lui, ses dessus...
    soi-disant parce qu'il avait trop chaud en dessous...
    Je l'ai su, parce que d'en dessous,
    on entend tout ce qui se passe au-dessus...
    Bref ! Celui du dessous leur est tombé dessus !
    Comme ils étaient tous les deux soûls,
    ils se sont tapés dessus!
    Finalement, c'est celui du dessous
    qui a eu le dessus !
     
    Raymond Devos *
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  •                                              "J’ai un petit boulot peinard,                                                  
    Je dors bien, je me lève   tard,
    Pas de rendement pas d’horaire,
    Pas de patron, pas d’actionnaires,
    Je prêche à tors et à travers
    Des couplets plus ou moins pervers,
    Sans risque de me faire saquer,
    Je suis l’Imam de la mosquée !
    Pas besoin d’aller au turbin,
    J’ai une douzaine de bambins
    Et tous les mois grâce aux fistons
    J’encaisse les allocations
    J’suis un seigneur,
    j’suis un Imam,
    J’ai le droit d’être polygame,
    Et tous les soirs à la casbah
    Je hisse les voiles sur le grand mat.
    On me laisse faire mon p’tit bizness
    Une femme et deux ou trois maîtresses
    Ici c’est cool, c’est le bonheur,
    J’ai le beurre et l’argent du beur !
    J’suis un barbu,
    j’suis un notable,
    Un protégé, un intouchable,
    J’appelle dare dare mon avocat,
    Dès qu’on pince mes femmes en burqa.
    Et quand on me traite de déchet,
    J’fais un scandale à la télé.
    Pendant que les Français turbinent
    Pour nourrir toutes mes concubines,
    Moi je m’ promène en djellaba
    La France c’est plus beau que là-bas"

     

     

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    Une dame ultra chic, BCBG et tout et tout, arrive en Porsche Cayenne en urgence chez son médecin de Neuilly.
    Elle passe devant tout le monde en hurlant :
    — Hubert, Hubert, il faut que vous me receviez immédiatement.
    Le docteur, tout aussi BCBG, s'excuse auprès de ses autres patients et fait entrer son amie dans son cabinet :
    — Mais, ma chère Alix-Anne, que vous arrive-t-il donc pour que vous hurliez ainsi ?
    — Ah Hubert, je me suis fait piquer par une guêpe !!!
    — Bon, je vais voir cela. Où avez-vous été piquée ?
    — Ah non Hubert, je vous en supplie ne me demandez pas cela. Si je vous le dis, je serai la risée de tout Neuilly. Je ne peux absolument pas vous désigner l'endroit où j'ai été piquée. Demandez-moi n'importe quoi mais pas cela.
    — Mais Alix-Anne, je suis médecin, tenu par le secret professionnel. Et de plus ma chère, nous sommes amis. Vous me connaissez. Jamais je ne parle travail à mes amis. Je ne dirai rien vous concernant croyez-moi. Un peu de courage chère amie, racontez-moi où cette méchante guêpe vous a piquée.
    — Bon Hubert, mais vous me promettez de ne rien dire à personne ? Même pas à votre femme ? Parce que je ne veux pas devenir la honte de Neuilly et l'objet de moqueries de mes amis !!!
    — Promis juré ! Allez-y, dites-moi
    Et la brave Alix-Anne se penche vers l'oreille du médecin et lui dit tout bas, mais vraiment tout bas :

    — Au rayon fruits et légumes chez LIDL !!!

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