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  • Générique début du feuilleton "Vidocq", sur la chanson originale composée et interprétée par Serge GAINSBOURG, "La chanson du forçat".

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    Après le succès éclatant de son album new-yorkais Love On The Beat, Gainsbourg remet le couvert dans la Grosse Pomme en 1987, mais hélas pour la dernière fois. Dans cet ultime album studio, Serge affirme sa maîtrise absolue du talk-over, cette façon si singulière qu'il avait de parler plus que de chanter, maintenant le rythme tendu et laissant le plus souvent les choeurs assurer la ligne mélodique. Les guitares claquent sur des arrangements absolument impeccables que surlignent les interventions inspirées du saxophoniste Stan Harrison. Le très grand moment de l'album reste incontestablement "Aux enfants de la chance", tirade anti-drogue climatique et convaincante, touchante aussi, entre les lèvres d'un homme qui abusa pourtant très largement d'autres substituts autorisés, eux, par l'État. Au rayon reprises, celle de "Mon légionnaire", jadis popularisé par Édith Piaf, referme cet album avec une classe absolue. Il n'y avait que Gainsbourg pour imaginer, sans rire, pouvoir interpréter ce titre écrit pour une femme. Sa lecture singulière de cette déjà admirable chanson touche ici au monument. Il fait un chef-d'oeuvre de ce qui n'aurait été que pitrerie dans la bouche d'un autre, balayant miraculeusement toute notion de vulgarité. Luc Besson en tirera un clip en noir et blanc d'une esthétique digne et élégante, qui transcende le tout. Chapeau bas pour cette dernière révérence d'un véritable seigneur.

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